Héritiers des engagements de développement de la formation (EDDF) créés en 1999, les engagements de développement de l’emploi et des compétences (Edec) les ont remplacés depuis 2005. Ce dispositif permet de mobiliser des subventions de l’État. Il est piloté par les directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. L’objectif : anticiper l’évolution des emplois et des qualifications des salariés. Il s’agit aussi de financer et d’accompagner une démarche de GPEC en bonne et due forme.

La démarche s’organise en deux temps : un contrat d’études prospectives dresse un diagnostic RH au niveau d’une entreprise, d’une branche ou d’un territoire, puis élabore des préconisations en termes d’actions (formations, bilans de compétences, validation d’acquis, tutorat…). Celles-ci concernent notamment les plus fragiles face à l’emploi : salariés peu qualifiés, seniors…

Les subventions de l’État peuvent représenter de 25 à 80 % des coûts pédagogiques selon la taille de l’entreprise ou encore les publics concernés. Aujourd’hui, les Edec sont particulièrement utilisés par certains secteurs comme le textile, l’habillement et le cuir ou encore l’automobile.