Le Premier ministre socialiste hongrois est bien mal-en-point. Sa coalition de centre gauche a volé en éclats début avril, les libéraux ayant claqué la porte, et les Hongrois pestent contre la montée du chômage et la hausse des impôts. Il a donc choisi de geler la privatisation partielle de l’assurance maladie (selon une loi récente, des assureurs privés peuvent entrer à hauteur de 49 % au capital des caisses régionales). Il a également aboli le paiement de 1,20 euro par consultation.