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Le journal des ressources humaines

Davantage d’arrêts de travail quand la situation économique est bonne

Le journal des ressources humaines | Protection sociale | publié le : 01.02.2008 |

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De fortes variations sur les arrêts de courte durée

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Confrontée à de fortes variations départementales dans le versement des indemnités journalières – de 1 à 2 pour les arrêts maladie de courte durée et de 1 à 4 pour les arrêts de plus de trois mois –, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a tenté d’en expliquer les raisons. Première constatation de cette étude, publiée fin2007, la proportion des « petits » arrêts maladie est d’autant plus élevée que la part des entreprises industrielles dans le tissu économique local est importante et, surtout, que celle des ouvriers âgés de moins de 30 ans est grande. Plus la situation économique est favorable, plus le nombre de ces arrêts augmente du fait, précise l’étude, d’une moindre pression du marché de l’emploi. A contrario, l’impact de l’augmentation du nombre de contrôles effectués par la Cnam mériterait d’être vérifié sur une longue période.

S’agissant des arrêts de travail de longue durée, la Cnam observe que les disparités observées s’expliquent moins par leur catégorie socioprofessionnelle que par l’état de santé des personnes concernées et en particulier par l’importance du nombre d’assurés atteints de troubles musculo-squelettiques (TMS). « Plus le montant moyen d’actes de kinésithérapie par personne protégée est élevé dans les départements, plus il y a d’indemnités journalières de longue durée par bénéficiaire », observe ainsi la Cnam. L’étude montre aussi la corrélation entre le volume de ces arrêts et la proportion d’entreprises de plus de 20 salariés dans le secteur de la construction. À rebours d’une idée reçue, elle montre qu’une forte densité médicale tend plus à réduire qu’à l’accroître le risque de prescription d’arrêts maladie.

De fortes variations sur les arrêts de courte durée