Pourquoi Renault soutient-il la nouvelle classe préparatoire pour les bacheliers boursiers du lycée Henri IV à Paris ?

Cette action de mécénat s’inscrit en premier lieu dans une démarche sociétale. Renault est signataire depuis l’an dernier de la charte d’engagement des entreprises au service de l’égalité des chances dans l’éducation. Cette nouvelle classe préparatoire répond à cette préoccupation. Il s’agit en effet d’une année de formation intermédiaire qui permet à des bacheliers boursiers de préparer dans de bonnes conditions leur entrée dans une classe prépa classique. En second lieu, notre objectif est de nous adresser à une cible de recrutement traditionnelle pour Renault, celle des grandes écoles.

En quoi consiste ce partenariat ?

Dans un premier temps, il se traduit par un soutien financier de 20 000 euros par an pendant trois ans. Cela couvre grosso modo les frais de formation de huit jeunes chaque année sur la trentaine de bacheliers boursiers accueillis au sein de cette classe. Nous allons dans un deuxième temps organiser un tutorat par des cadres de Renault. Il ne s’agit pas de faire du coaching direct mais de permettre à des jeunes d’entrer en contact avec un réseau de salariés du groupe qui accepteront d’échanger avec eux, de les faire réfléchir et de les accompagner dans l’élaboration de leur projet personnel, d’ouvrir leur réseau professionnel…

L’intérêt de Renault pour l’égalité des chances est-il récent ?

Dans la logique du partenariat avec Henri IV, nous travaillons depuis 1992 à l’intégration et à la formation de jeunes sans qualification au sein de nos usines. En quinze ans, 2 500 jeunes sont entrés dans ce dispositif diplômant. Depuis l’an dernier, nous sommes également partenaires d’un dispositif avec Renault F1 Team qui s’adresse à des jeunes de collèges et de lycées issus de zones urbaines sensibles. Il s’agit de les aider à concevoir une petite voiture de Formule I et, in fine, de leur donner le goût de poursuivre des études technologiques.