Parcourir 2 650 kilomètres à vélo pour attirer l’attention sur les seniors au chômage et finir à l’Élysée devant un conseiller technique… aux personnes handicapées ! Beaucoup se seraient vexés, pas Éric Fournier, qui a vu dans cette ultime péripétie une raison supplémentaire de poursuivre le combat. « On n’est pas fini après 45 ans, on peut avoir d’autres projets que de préparer sa retraite », martèle cet ex-administratif chez Pierre Fabre, passé par la décoration puis le conseil en communication auprès de PME, avant d’être licencié en 2005, à 45 ans. Un âge repoussoir pour les employeurs : dans son Hérault natal, il s’est vite retrouvé au RMI, situation qu’il a cachée à sa famille. Pour faire exploser son silence, il s’est mis en scène : parti de Saint-Guilhem-le-Désert le 14 août, il a mis quarante jours pour rejoindre Paris, après avoir été reçu dans 30 municipalités, de gauche et de droite. Résultat ? « Sept à huit offres de postes liés à la vente » et un CDI à mi-temps dans une association, signé devant les caméras de TF 1. Cela lui laisse du temps pour défendre la cause des jeunes seniors au chômage, un sujet sur lequel cet encarté UMP a sollicité la classe politique, de Bertrand Delanoë à Françoise de Panafieu.
1979-1991
Administratif chez Pierre Fabre.
1991-1995
Décorateur.
DEPUIS
Conseil en informatique et en communication.