Anders Rasmussen, le Premier ministre libéral danois, a perdu son pari. Celui qui avait provoqué des élections anticipées afin d’obtenir la confiance des Danois pour réformer l’État providence, et préserver son coûteux modèle de flexicurité, n’a remporté les élections que de justesse.

Il devra s’appuyer sur le parti d’extrême droite PPD, hostile à toute ouverture de la politique d’immigration, alors que le Danemark va faire face à une forte pénurie de main-d’œuvre.