Un cadre européen des certifications est en construction. Quel sera son rôle ?

Il servira de traducteur entre les systèmes de certification européens. Mais il faut qu'on recense tout d'abord qui certifie quoi. Un cadre comme le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) n'existe qu'en France et en Irlande. Il faudra le rendre compatible avec le système de transfert ECTS, qui permet déjà aux universités d'établir des équivalences entre leurs parcours de formation.

Où en est le RNCP ?

Il couvre 96 % des certifications hors enseignement supérieur. Avec la Direction générale de l'enseignement supérieur, la Conférence des présidents d'université et l'Agence de mutualisation des universités, nous préparons l'arrivée des masters. C'est un outil important de reconnaissance sur le marché du travail et d'aide à l'orientation.

Quels sont les prochains chantiers de la commission ?

Nous travaillons avec les partenaires sociaux à l'élaboration d'une nouvelle nomenclature des niveaux de certification. Actuellement, nous raisonnons sur des niveaux de I à 5 ancrés à la fois dans la durée des études et le niveau de responsabilité. Nous avons besoin d'une nomenclature qui donne davantage de signaux au marché du travail.