La présidentielle tout juste jouée, Jean-Baptiste Obéniche hérite du fauteuil de directeur général de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact). Ce diplômé de l'École supérieure libre des sciences commerciales appliquées a surtout gagné ses galons à l'ANPE. Directeur de l'agence locale de Montpellier, il devient vite conseiller technique, chargé des RH à la direction générale. Un syndicaliste se souvient de lui comme d'un « homme sans a priori », un autre comme d'un ambitieux « très habile en communication ».

Surnommé à l'Agence « le gendre idéal », il est appelé en 2004 comme conseiller technique, chargé de l'insertion des jeunes, au cabinet de Laurent Hénart, secrétaire d'État à l'insertion professionnelle des jeunes, où il planche sur l'apprentissage. Il fait ensuite un bref passage par le cabinet de Gérard Larcher, ministre délégué à l'Emploi, avant de rejoindre Matignon comme conseiller technique, chargé de l'emploi auprès du Premier ministre. Là, il participe au « plan d'urgence pour l'emploi », où il vivra en direct l'« épisode CPE ». En prenant la succession d'un vieux routier de l'Anact, Henri Rouilleault, cet amateur de romans policiers entend « réconcilier les Français avec l'entreprise ». Son but ? « Se sentir mieux au travail dans une entreprise performante. »

JEAN-BAPTISTE OBÉNICHE

42 ans.

2002

Directeur délégué à l'ANPE de Paris.

2005

Conseiller technique à Matignon.