Profitant de sa qualité de régime spécial, le régime maladie des électriciens et gaziers « a pris des libertés avec les principes qui régissent les régimes de sécurité sociale ». Ce qui entraîne « un préjudice financier au détriment du régime général » et des personnels. Dans un rapport publié en avril, la Cour des comptes dénonce l'effort contributif des employeurs inférieur au droit commun et la façon dont ils s'exonèrent des contraintes applicables aux régimes complémentaires de prévoyance.
Le rapport pointe la faiblesse relative des prestations du régime complémentaire et des coûts de gestion excessifs.
S'ils ne devaient être couverts que pour un seul risque, 59 % des salariés choisiraient la complémentaire santé, loin devant l'épargne retraite (23 %) et la prévoyance (17 %). « Face à des événements qui leur paraissent peu probables, les salariés n'ont pas conscience des problèmes financiers auxquels ils pourraient être confrontés en cas de coup dur », s'inquiète le Centre technique des institutions de prévoyance, commanditaire de ce baromètre réalisé par le Credoc.
La Mutuelle générale des préfectures et de l'administration territoriale a rejoint, le 11 avril, Humavie, le groupement mutualiste créé en 2006 par trois mutuelles du personnel des ministères de l'Équipement et de l'Agriculture. Le nouvel ensemble, qui vient de lancer sa première offre collective commune en santé et prévoyance, couvre 600 000 personnes.
Le conseil d'administration d'AG2R, réuni le 17 avril, a accédé au souhait des partenaires sociaux lui demandant qu'aucune décision relative à l'approbation des statuts entérinant son rapprochement avec La Mondiale et la nomination des dirigeants du nouvel ensemble ne soit prise avant la première quinzaine de juillet.
