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Idées

LA REVUE DES REVUES

Idées | Livres | publié le : 01.04.2007 |

Futuribles, mars 200

Comment font les Allemands ? La question revient en force au vu des performances éblouissantes des entreprises d'outre-Rhin. Le redressement spectaculaire de la « Deutschland AG » s'explique en partie par l'évolution du modèle de négociation sociale que les entreprises allemandes ont réussi à encourager. Culture de la négociation qui permet, selon François Michaux, « un ajustement plus fin que la vision française aux réalités d'une concurrence dont les formes et les méthodes varient selon les secteurs économiques ». Et Michaux d'implorer : « Qui expliquera aux Français, en ce moment privilégié, qu'un programme social ambitieux pourrait consister à s'attaquer à leurs vaches sacrées ? »

Revue française de gestion, janvier 2007

La loi du 4 mai 2004 a réformé en profondeur l'exercice de la négociation sociale en France, avec l'accent mis sur le principe majoritaire, devenu une condition majeure pour la validation des conventions ou des accords collectifs. Professeur spécialisée dans les RH, Françoise Pierson examine cette nouvelle disposition à la fois du point de vue du gestionnaire, mais aussi au regard de l'éthique. Le principe majoritaire influe sur deux paramètres essentiels : la capacité des syndicats à démontrer leur représentativité et les formes de l'action collective. Sur le plan éthique, la réforme fait évoluer l'articulation entre l'individuel et le collectif dans le sens, affirme la professeur, des réflexions de Ricœur.

Droit social, mars 2007

Pour Bernard Gazier, la bataille de la « flexicurité » commence au niveau de l'entreprise, dans sa manière de gérer restructurations et plans sociaux. Le professeur de Paris I souligne la nécessité de revitaliser la négociation sociale sur au moins trois chantiers décisifs pour la sécurisation de l'emploi des salariés : « les compétences, les trajectoires, les activités ». À son avis, l'espace qui faciliterait le mieux ce type de négociation serait le territoire. Il prône aussi une remise à plat de l'assurance chômage et une plus grande coordination de l'action syndicale.

Économie et statistique, n° 398-399

La revue de l'Insee propose un bilan contrasté, mais très complet, de l'état des inégalités persistantes entre hommes et femmes. Dominique Meurs et Sophie Ponthieux mettent en valeur le fait que les écarts de salaires entre les deux sexes ont cessé de se réduire, un autre article constatant la lenteur du rattrapage des femmes en matière de retraite. Si la participation des femmes au marché du travail a progressé de 30 % entre les générations nées en 1935 et celles de 1970, le volume de travail stagne pour toutes les générations nées après 1955. Et la croissance de l'activité féminine « se fait essentiellement sous forme de chômage et de temps partiel », rappellent Cédric Afsa et Sophie Buffeteau.