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Tableau de bord

Tableau de bord

Tableau de bord | publié le : 01.02.2007 | Pierre-David Labani

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Part des différents agents économiques dans la détention d’actions entre 1996 et 2006 (en % du total)

Crédit photo Pierre-David Labani

ZOOM L’actionnariat des sociétés influe sur leurs performances

La nature de l’actionnariat des entreprises a des effets sur leurs résultats économiques. C’est ce qui ressort d’une étude comparative de la banque Natixis, menée dans différents pays. Premier enseignement, la détention du capital des entreprises varie fortement d’un pays à l’autre selon le type d’agent économique. Aux États-Unis, les investisseurs institutionnels (assurance, fonds de pension…) et les ménages sont les principaux actionnaires des entreprises. Au Royaume-Uni, ce sont les investisseurs institutionnels et les non-résidents qui détiennent majoritairement des actions. En Allemagne, les ménages et les non-résidents possèdent plus de deux tiers des actions. C’est également le cas en France, à une différence près, toutefois. La part détenue par les investisseurs institutionnels est 2,5 fois plus élevée outre-Rhin qu’elle ne l’est dans l’Hexagone. Enfin, l’Italie se caractérise par la prédominance d’un capitalisme familial. Second enseignement, au niveau macro économique, l’efficacité des entreprises d’un pays – mesurée à partir d’un indicateur intégrant les résultats obtenus entre 1996 et 2006 en matière de rentabilité, de profit, de productivité, d’investissement et d’effort de R & D – est d’autant plus forte que les investisseurs institutionnels domestiques ont un poids important. Sur la base des critères retenus, l’efficacité globale la plus élevée est en effet observée dans les sociétés américaines devant leurs homologues britanniques. Viennent ensuite les firmes allemandes et françaises, les entreprises transalpines fermant la marche. Selon l’étude, le modèle le moins efficace est donc celui où le capital est principalement détenu par les ménages ou les familles.

Flash Économie, n° 2006-495, Natixis, décembre 2006.

Part des différents agents économiques dans la détention d’actions entre 1996 et 2006 (en % du total)
L’emploi non salarié croît plus vite que l’emploi salarié

En 2004, hors secteur agricole, l’Acoss a recensé 1,96 million de travailleurs indépendants en France métropolitaine. Un chiffre en hausse de 6,4 % par rapport à 2001 (120 000 emplois de plus), alors que, sur la même période, l’emploi salarié augmentait d’à peine 1,1 %. Les artisans et les professions libérales – qui représentent chacun près d’un quart des effectifs indépendants – progressent peu, la dynamique de l’emploi non salarié résultant surtout du « boom » du nombre de gérants de société (+ 33 % de 2001 à 2004) et des créations d’entreprises. Cette hausse de l’emploi non salarié rejaillit toutefois positivement sur l’emploi salarié : 4 indépendants sur 10, essentiellement les gérants et artisans, emploient une ou plusieurs personnes. Au total, les indépendants employeurs ont créé 340 000 emplois salariés depuis 2001.

Acoss Stat, n° 44, décembre 2006.

Nombre de travailleurs indépendants entre 2001 et 2004 (en milliers)
1,4 actif pour 1 inactif de plus de 60 ans en 2050

Selon les projections de l’Insee, la France métropolitaine devrait compter 70 millions d’habitants en 2050, contre 61 millions en 2005. Plus nombreuse, la population française sera aussi plus âgée. Entre 2005 et 2050, le nombre de personnes de 60 ans et plus aura doublé, alors que les effectifs âgés de moins de 60 ans resteront stables. Le rapport entre les 60 ans et plus et les 20-59 ans passerait d’environ 40 % à 70 % en 2050. En intégrant les effets de la réforme des retraites de 2003, la population active continuerait d’augmenter entre 2007 et 2015 à un rythme de plus en plus faible, avant de se stabiliser à environ 28,5 millions entre 2015 et 2050. Au total, il n’y aurait plus en France que 1,4 actif pour 1 inactif de plus de 60 ans en 2050. Une situation qui met en péril les régimes de retraite par répartition et rend inéluctable la poursuite de leur réforme.

COR, quatrième rapport, janvier 2007.

Ratio actifs sur inactifs de 60 ans et plus

Auteur

  • Pierre-David Labani