Le 10 janvier dernier, les nouveaux cheminots étaient à la fête. La SNCF recevait les 5 800 recrues, intégrées au cours de l’année 2006, au parc des Expositions de la porte de Versailles, à Paris. En matinée, les invités pouvaient déambuler entre des stands présentant les métiers, les grands projets et les différentes activités du transporteur ferroviaire. 800 cadres identifiés par des gilets rouges étaient chargés d’accueillir et de répondre aux questions.

Dans l’après-midi, un échange était organisé entre la direction et les collaborateurs. Sur scène, Anne-Marie Idrac et Guillaume Pepy, respectivement présidente et directeur général exécutif, ont répondu aux questions posées. Sur l’avenir de l’entreprise, l’évolution du service public, la concurrence ou les grands projets. Sans filtre ni tabou. Organisée par la DRH pour la deuxième année consécutive, cette journée événement a permis de présenter l’entreprise aux nouveaux agents tout en offrant une salutaire cure de jouvence aux responsables hiérarchiques présents. « 60 000 cheminots ont été intégrés ces neuf dernières années. Sur 162 000 au total, c’est énorme. Jusqu’en 2013, nous allons en recruter de 5 000 à 6 000 chaque année, pour remplacer les départs à la retraite. Or nous voulons profiter de leur fraîcheur pour favoriser l’évolution de la culture interne », explique Ariane Verderosa, responsable à la DRH du chantier « nouveaux embauchés ». Car, depuis l’apparition de la concurrence sur le fret et bientôt sur le transport des voyageurs, la SNCF a besoin de faire évoluer son fonctionnement tout en gardant un savoir-faire technique unique. Objectif revendiqué : créer une fierté d’appartenance et mélanger l’expérience des anciens et les idées des jeunes recrues. De là à dire que les cheminots vont acquérir un état d’esprit plus tourné vers le service au public…