Les stock-options n'ont plus la cote. Sur 28 entreprises françaises du CAC 40 et du SBF 120 interrogées par le cabinet Hewitt, plus de 1 sur 2 (58 %) envisage de les remplacer par des actions gratuites. Et 23 % comptent attribuer des actions gratuites en plus des stock-options. Plus de 8 sur 10 précisent en outre que ces attributions seront associées à des conditions de performance, telles que l'augmentation du résultat net, du cash-flow ou du retour sur investissement. Logiquement, dans un cas sur deux, la mesure est limitée aux top managers (2 % des effectifs). Dans certains cas, elle pourrait cependant toucher 10 % des effectifs salariés. Raison de cet engouement, la loi de finances 2007 permet de céder les actions quatre ans après leur attribution par l'entreprise, sans obliger le bénéficiaire à les conserver plus longtemps.