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Le journal des ressources humaines

PPR modernise son reporting social

Le journal des ressources humaines | e-ressources humaines | publié le : 01.10.2006 | S. B.

Grâce à un logiciel ad hoc, le groupe Pinault collecte des données sociales dans quelque 140 entités mondiales. Une aide précieuse pour élaborer les indicateurs sociaux.

Pour répondre aux exigences de la loi NRE de 2001, mais aussi aux questions récurrentes des agences de notation du type Vigeo, le groupe PPR n'avait guère d'autre choix que de se doter d'un outil de reporting social ad hoc. Les bons vieux fichiers Excel, remplis jusqu'à l'an dernier par une trentaine de correspondants dans les différentes enseignes, puis ressaisis par la chef de projet « développement social », ne faisaient décidément pas l'affaire. « Nous avions développé un logiciel interne. Il s'est avéré trop juste et pas assez évolutif pour consolider la centaine d'indicateurs sociaux », justifie l'intéressée, Virginie Azat-Thierrée.

En août 2005, Pinault-Printemps-Redoute décide donc de s'équiper sur le marché. Le groupe opte pour un logiciel développé par Enablon, un éditeur déjà sélectionné en interne pour faire du reporting sur les questions de développement durable. Après quatre mois de développement et de paramétrage, l'outil est mis en service en janvier dernier pour la collecte des données sociales nécessaires à l'assemblée générale des actionnaires du mois de mai. Effectifs, âge moyen, promotions, accidents du travail, niveau des salaires, jours de grève… La centaine d'indicateurs est aujourd'hui collectée dans le monde entier (140 entités environ) par des contributeurs, puis contrôlée par des valideurs, le plus souvent DRH. Saisies sur le Net, les données sont centralisées au siège social pour vérification et consolidation. Résultat, des indicateurs plus fiables, et de meilleure qualité, grâce à des contrôles automatiques de cohérence qui signalent tous les écarts supérieurs à 15 %.

« C'est un outil de saisine, mais aussi de gestion de données. Nos équipes RH réalisent leurs propres rapports et s'en servent pour comparer leurs résultats avec les autres enseignes », explique Virginie Azat-Thierrée. De quoi faire du benchmark, mais aussi avoir une vision fidèle du groupe par pays ou au niveau européen. Repris dans le « document de référence » édité pour l'AG, ces indicateurs sociaux n'intéressent pas que les actionnaires. Ils sont aussi, par exemple, remis aux membres du comité de groupe et à ceux du comité central d'entreprise.

Auteur

  • S. B.