Le 18e Congrès mondial du droit du travail et de la sécurité sociale prend pour la première fois ses quartiers à Paris. Du 5 au 8 septembre 2006, ce sera l'occasion pour quelque 1 500 universitaires, avocats, juges, experts des administrations, des entreprises et des organisations professionnelles et syndicales issus de 70 pays de se réunir à la Sorbonne puis au palais de la Mutualité.
L'événement, organisé par l'Association française de droit du travail, se concentre sur trois grandes questions d'actualité. À commencer par le droit du travail à l'épreuve de la libéralisation des échanges. Le rapporteur général, l'Américain Lance Compa (voir « Entretien » page 6), et les commentateurs : le Chilien Luis Lizama Portal, le Français Alain Supiot (voir « Politique sociale » page 34), la Hongroise Csilla Kollonay et la Chinoise Aiqing Zheng apporteront leurs contributions sur le sujet. Le thème de la relation entre droit du travail et décentralisation productive sera dirigé par les Italiens Rafaële De Luca Tamajo et Adalberto Perulli (corapporteurs généraux), le Japonais Yuichiro Mizumachi, l'Uruguayen Edouardo Ameglio et l'Allemand Spiros Simitis (commentateurs). Enfin, la Suédoise Ann Numhauser-Henning, la Sénégalaise Aminata Cissé (rapporteures générales) et l'Israélien Steve Adler (commentateur) clôtureront le congrès avec les risques professionnels : protection sociale et responsabilité de l'entreprise. Une table ronde sera consacrée à la question « quel avenir pour la loi en droit du travail ? ». Innovation du congrès cette année, des ateliers devraient permettre aux participants d'approfondir la réflexion. À noter que le 5 septembre sera dédié à des rencontres entre professionnels : magistrats, juristes, inspecteurs du travail, animateurs de revue juridique, membres d'administration…
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