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Tableau de bord

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Tableau de bord | publié le : 01.06.2006 | Pierre-David Labani

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Les six métiers les plus recherchés en 2006 (projets de recrutement)

Crédit photo Pierre-David Labani

ZOOM Perspectives d'embauche en baisse pour 2006

Coup de froid sur le marché de l'emploi. Selon l'étude sur les besoins de main-d'œuvre en 2006 menée par l'Unedic avec le Credoc, les projets de recrutement des entreprises sont en baisse. 1 195 391 intentions d'embauche sont comptabilisées en 2006 (France métropolitaine et DOM), soit 2,3 % de moins qu'en 2005. Cette décrue est à mettre au compte des établissements de moins de 100 salariés, tandis que ceux de plus de 200 salariés comptent recruter davantage. Les programmes de recrutement en 2006 sont particulièrement fournis dans les services aux particuliers (serveurs, animateurs, cuisiniers) ou aux entreprises (agents d'entretien, d'accueil ou de sécurité). Les employés et agents de maîtrise de l'hôtellerie-restauration figurent cette année, comme en 2005, en tête des profils les plus recherchés, devant les agents d'entretien et les animateurs socioculturels. Dans ces métiers, une grande part des intentions de recrutement est liée à l'activité touristique, par nature saisonnière. Les métiers de la vente concentrent aussi un grand nombre de projets d'embauche, à tous les niveaux de qualification (caissiers, vendeurs, VRP, cadres commerciaux). Les profils plus directement liés à la grande distribution ou à la restauration rapide sont les plus demandés. En revanche, les recrutements envisagés dans les fonctions d'encadrement sont en recul (1 419 embauches de moins sont prévues par rapport à 2005), en dépit de perspectives d'embauche favorables pour les cadres techniques (cadres d'études, de l'industrie et du BTP, etc.). Dans cette catégorie, les ingénieurs informaticiens sont les mieux lotis (30 324 embauches prévues en 2006).

Unedic, Point'statis n° 17, avril 2006.

Les six métiers les plus recherchés en 2006 (projets de recrutement)
En trente ans, le niveau de vie a crû de 70 % en France

Entre 1970 et 2002, le niveau de vie moyen en France est passé de 10 050 à 17 100 euros constants par an, soit une hausse de 70 %. Sur la période 1970-1979, le niveau de vie médian (au-dessous duquel vit 50 % de la population) a augmenté en moyenne de 4 % par an, profitant de manière plus marquée aux plus modestes et permettant un fort rattrapage des bas revenus. Entre 1979 et 1990, la hausse du niveau de vie n'a pas dépassé 1 % par an en moyenne, avec le ralentissement économique, puis est devenue quasi nulle au début des années 90. La reprise économique à partir de 1997 a provoqué un regain de croissance du niveau de vie médian (2 % par an en moyenne) mais, à la différence des années 70, les moins aisés n'en ont pas profité, la hausse de leur niveau de vie étant surtout tirée par les revalorisations des prestations sociales et des revenus de remplacement.

Insee, données sociales 2006.

Évolution du niveau de vie médian entre 1970 et 2002 (en euros 2002, par mois)
Un jeune sur quatre est victime d'un déclassement

Si le diplôme constitue toujours pour les jeunes le meilleur rempart contre le chômage, il ne leur garantit pas pour autant de trouver un emploi en adéquation avec leur niveau d'études. Trois ans après la sortie du système éducatif, environ un jeune sur quatre possède un niveau d'études supérieur à celui normalement requis pour l'emploi qu'il occupe. Parmi les jeunes titulaires d'un bac technique ou professionnel, près de la moitié ont subi un déclassement socioprofessionnel. Ils ont notamment beaucoup de mal à accéder à des emplois qualifiés ou à des postes de techniciens. Les diplômés du 3e cycle et des grandes écoles sont davantage épargnés par ce phénomène, même si près d'un quart d'entre eux sont concernés. Ce déclassement a pour conséquence de les amener à changer plus fréquemment d'employeur.

Insee, données sociales 2006.

Fréquence de déclassement des jeunes trois ans après la fin des études (en %)

Auteur

  • Pierre-David Labani