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3Q à Régis Revéret

Actu | Eux | publié le : 01.06.2006 |

Consultant en relations sociales (Euresco).

1. Après le CPE, que reste-t-il de l'unité syndicale ?

Un feu de paille ! C'est une victoire conjoncturelle. C'est la mobilisation des jeunes qui a cimenté le front syndical autour d'un objectif commun, le retrait du CPE, face à un Premier ministre intransigeant et sourd au dialogue. Après la victoire, les divergences ont resurgi entre syndicats contestataires et syndicats réformistes. En avril dernier, François Chérèque s'est fait huer au congrès de la CGT.

2. L'unité est-elle possible ?

Oui, mais ce sera toujours une unité de façade, sur une action ponctuelle de courte durée. L'engagement collectif a montré son utilité mais, chez les jeunes, c'est l'individualisme qui prédomine. Et c'est là un défi majeur pour les syndicats qui doivent renouveler leurs troupes vieillissantes.

3. Au congrès de juin, quelle stratégie la CFDT adoptera-t-elle ?

François Chérèque va être tenté d'adopter une position plus contestataire pour mieux coller à l'élan anti-CPE et prendre un peu ses distances avec la stratégie réformiste qui a fait perdre à la CFDT plusieurs milliers de militants.