Pour identifier les causes de la dégradation de son régime de prévoyance et de frais de santé, Deloitte & Touche a fait appel au cabinet d'actuariat Aprecialis. Une analyse qui, selon Fabrice Roncin, adjoint au directeur du personnel, a permis de « supprimer certaines garanties décès exorbitantes », de se mettre en conformité avec l'ensemble des conventions collectives et d'évaluer la performance de son courtier…
Après s'être, en 2004, transformée en mutuelle, Médicis, l'ex-caisse de retraite Organic complémentaire, va élargir son offre en 2006. Jusque-là spécialisée dans la distribution de produits d'épargne retraite de type loi Madelin, elle va proposer un Perco interentreprises destiné aux conjoints et aux salariés de ses 160 000 adhérents commerçants et artisans. Elle devrait aussi commercialiser un Perp « simplifié ».
Commentant les résultats du marché de l'assurance, le président de l'Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (Acam), l'ex-CCAMIP, Philippe Jurgensen, a indiqué que « la vigilance restait nécessaire » du fait de « la situation problématique de certaines institutions, surtout en retraite complémentaire ».
Emboîtant le pas à d'autres sociétés américaines, le constructeur informatique a annoncé son intention de geler en 2006 le système de retraite « à prestations définies » de ses 125 000 salariés employés aux États-Unis pour le remplacer par un plan « à cotisation définie ». Ce gel, justifié au nom de la compétitivité, selon la direction, devrait faire économiser à IBM près de 2,5 milliards d'euros par an. Les prestations des retraités devraient, elles, être amputées de 12 % en moyenne.
