logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Tableau de bord

Tableau de bord

Tableau de bord | publié le : 01.01.2006 |

Image

Montant moyen avant et après redistribution en 2004, par quintiles de revenu (en euros)

Crédit photo

ZOOM L'écart de revenu réduit à 3,8 après redistribution

En 2004, le revenu brut moyen de l'ensemble de la population atteignait en France 20 490 euros. Un chiffre qui masque de fortes inégalités. Les 20 % d'individus les moins aisés (premier quintile) ont gagné en moyenne 5 930 euros en 2004, soit un demi-smic, tandis que les 20 % les plus riches (5e quintile) percevaient, toujours en moyenne, un revenu brut de 44 040 euros, correspondant à 3,8 smics et à 7,4 fois le revenu des 20 % les plus modestes. Toutefois, selon l'Insee, le système redistributif (prélèvements sociofiscaux et prestations sociales) a permis de réduire de près de la moitié cet écart, son impact étant variable selon le niveau de revenu. Les transferts sociaux et fiscaux sont de faible ampleur pour les personnes appartenant aux quintiles intermédiaires. Ainsi pour les 3e et 4e quintiles, le revenu disponible net (respectivement 15 790 et 20 170 euros), après prélèvements et prestations socio-fiscales, est inférieur de 8 à 13 % par rapport à leur niveau brut. A contrario, les plus modestes ne faisant pas ou peu l'objet de prélèvements et bénéficiant de prestations sociales importantes, leur revenu disponible net (8 860 euros) fait un bond de près de 50 % par rapport à leur revenu brut. À l'autre extrémité de l'échelle, les individus les plus aisés touchent peu de prestations et acquittent la plus grosse part de prélèvements : en moyenne, leur revenu disponible net (34 120 euros) est réduit de 25 % par rapport à son montant brut. Au total, après transferts sociaux et fiscaux, l'écart de revenu entre les 20 % les plus riches et les 20 % les moins aisés reste significatif mais n'est plus que de 3,8.

Insee, France, portrait social (2005-2006).

Montant moyen avant et après redistribution en 2004, par quintiles de revenu (en euros)
L'immigration de travail est temporaire en France

Selon les données fournies par l'Observatoire statistique de l'immigration et de l'intégration (Osii), le nombre de travailleurs étrangers en France est certes en progression en 2004 (+ 4 % par rapport à 2003), mais il ne représente que 5 % du total des entrées d'étrangers en France. Par ailleurs, l'immigration pour raison de travail est, pour l'essentiel, temporaire. Sur les 32 433 travailleurs étrangers recensés en France en 2004, près de la moitié ont un contrat de travail saisonnier, principalement dans le secteur agricole, et 30 % bénéficient d'une autorisation provisoire de travail, ces personnes étant pour la plupart stagiaires, travailleurs salariés détachés dans une entreprise française ou artistes. Seuls 20 % des travailleurs étrangers en France sont titulaires d'un CDI. Ces derniers travaillant surtout dans les services aux entreprises.

Osii, rapport statistique 2004.

Nombre de travailleurs étrangers en France en 2004
Les services à la personne ont besoin de bras

Selon une étude réalisée par le Commissariat général du Plan et la Dares, près de 750 000 postes par an seraient à pourvoir dans les dix prochaines années avec l'arrivée à la retraite des générations du baby-boom. Les grandes tendances d'évolution des emplois se prolongeraient : tertiarisation de l'économie, augmentation des emplois peu qualifiés et de cadres, déclin des métiers industriels. Ainsi, les postes les plus nombreux à pourvoir se situeraient dans les emplois de services peu qualifiés : assistantes maternelles, aides à domicile, agents d'entretien. Ils seraient nombreux aussi chez les enseignants et les cadres dirigeants, et dans les fonctions logistiques et commerciales, du fait de la concurrence entre entreprises. Enfin, en raison du vieillissement de la population, il y aura un fort besoin d'aides-soignants et d'infirmières.

Dares, Premières Synthèses, n° 50.1.

Les 8 métiers qui recruteront le plus d'ici à 2015 (en milliers)