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Vie des entreprises

EN BREF

Vie des entreprises | JOURNAL DE LA FORMATION | publié le : 01.10.2005 |

VAE

Succès modeste mais indéniable

L'Igas vient de dresser un bilan encourageant mais mitigé de trois ans de VAE : 17 000 validations totales ont été délivrées, sans compter les validations partielles. Mais les auteurs pointent un manque de concertation entre partenaires sociaux, État et régions. Ils prônent la simplification du dispositif. Ils reprochent enfin à la Commission nationale de la certification professionnelle de ne pas avoir bâti de répertoire complet et lisible et de s'être focalisée sur le supérieur.

VIE

Tremplin pour l'insertion

Le volontariat international en entreprise est une porte d'entrée pour décrocher un job. Selon une enquête d'Ubifrance, l'agence française pour le développement international des entreprises, menée cet été auprès de 247 jeunes passés par le VIE, 70 % d'entre eux se sont vu proposer un emploi à l'issue de leur mission. Six sur dix des heureux élus ont reçu une offre pour travailler à nouveau à l'étranger.

CONTRAT JEUNE

Les plus diplômés en profitent

Selon une étude de la Dares portant sur les contrats Seje (soutien à l'emploi des jeunes en entreprise) conclus entre juillet 2002 et la fin 2004, le dispositif profite surtout aux plus diplômés. Les moins qualifiés ne représentent qu'un tiers des embauches alors que ce contrat s'adresse en principe aux 16-22 ans ayant un niveau au plus égal au bac sans obtention du diplôme. Dans les faits, ce sont les diplômés au sein de ce public éligible qui en sont les premiers bénéficiaires, 63 % étant titulaires d'un BEP-CAP ou ayant effectué une terminale.

SUCRERIE D'ERSTEIN

Priorité aux compétences

Pour affronter la réforme du marché du sucre qui devrait se traduire par une baisse des prix de 39 %, disposer d'un vivier de compétences et renouveler les savoirs de ses 210 salariés, la sucrerie alsacienne d'Erstein s'est lancée dans un vaste programme de formation. Ce plan de développement individuel par les compétences et les savoirs prévoit jusqu'à 140 heures de formation par an et par salarié, en partie hors temps de travail. Avec des cours de culture générale, de management, des formations qualifiantes, de la VAE… Le tout épaulé par un Greta et un consultant. Coût de l'opération : entre 200 000 et 300 000 euros sur trois ans, financés pour moitié par le Fonds social européen et des subventions publiques.

OCDE

Le supérieur manque d'argent

Le dernier rapport annuel sur l'éducation de l'OCDE enfonce le clou. L'investissement public consacré à l'enseignement supérieur reste insuffisant. L'État dépense à peine plus pour un étudiant du supérieur que pour un collégien et le budget consacré au supérieur (1,1 % du PIB) est inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE (1,4 %). Et si la France a effectué un saut quantitatif réel (elle a doublé son accueil postbac en trente ans), elle reste mal classée (19e sur 26 pays industrialisés) et connaît un fort taux d'échec : 40 % des étudiants quittent en effet le supérieur sans diplôme.