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Vie des entreprises

Bernard Bailbe

Vie des entreprises | JOURNAL DE LA FORMATION | publié le : 01.09.2004 | S.D.P.

Directeur départemental du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle de Côte-d'Or.

Pourquoi avez-vous décidé d'intervenir au master GRH de l'université de Bourgogne pour préciser la position du ministère du Travail ?

Le but de mon intervention est de donner à de futurs DRH plus de lisibilité sur ce qu'est réellement le ministère du Travail. Car ils n'en ont souvent qu'une vision liée à l'Inspection du travail et aux notions de contrôle et de procédures. Ce n'est plus suffisant, et j'ai essayé d'expliquer à ces jeunes que nous devons nouer un dialogue de confiance. Nous avons des outils bien connus et utilisés, notamment ceux qui concernent le contrat de travail ou les relations sociales. En revanche, nos compétences en matière de marché du travail sont sous-utilisées. Et c'est dans un dialogue permanent que nous pouvons être efficaces, et pas seulement dans des interventions de crise que sont les plans de sauvegarde de l'emploi.

S'agit-il de démontrer que le ministère n'est pas psychorigide ?

Il ne l'a jamais été. Dans les mutations économiques, nous jouons un rôle de veille, d'anticipation et d'accompagnement. Si les entreprises se privent de nos services, elles se privent d'un outil indispensable. Elles peuvent faire appel à nous dès qu'il se passe quelque chose sur leur marché, en positif ou en négatif. Mais il est vital d'agir en amont.

Quelles ont été les réactions des futurs DRH qui vous ont écouté ?

Je les ai sentis un peu perturbés par cette volonté du ministère de nouer des relations de confiance avec l'entreprise. Une surprise qui doit nous encourager à renouveler l'expérience.

Auteur

  • S.D.P.