logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Actu

Un Top Chef pour l’hôtellerie-restauration

Actu | Eux | publié le : 01.12.2022 | Benjamin d’Alguerre

Image

Un Top Chef pour l’hôtellerie-restauration

Crédit photo

On connaissait le collectionneur d’étoiles au Michelin, le juré de téléréalité culinaire, le patron couronné de succès de grands restaurants de l’avenue Georges V et le chef d’entreprise investi dans la RSE et l’insertion sociale. Il faudra désormais compter avec le chef de file de syndicat patronal. Le 22 novembre dernier, les délégués de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) ont très largement (71,6 %) porté le médiatique Thierry Marx à la présidence confédérale de leur organisation professionnelle, en duo avec l’hôtelier niçois Éric Abihssira, laissant loin derrière le principal challenger du scrutin, Stéphane Manigold, pourtant auréolé de sa longue – et victorieuse – passe d’armes contre Axa lors de la crise Covid.

Aujourd’hui, ce titulaire d’un CAP de pâtisserie obtenu en 1978 chez les Compagnons du devoir affirme vouloir « peser sur l’impact social et environnemental » d’une profession en crise qui a vu partir 450 000 salariés entre 2020 et 2021, pour cause d’établissements fermés pendant la pandémie, mais aussi de conditions de travail trop dures et de rémunérations trop faibles en dépit d’une nouvelle grille des salaires à la hausse négociée en avril 2021. Renforcer l’attractivité des métiers de la branche constituait d’ailleurs l’un des thèmes de campagne du pionnier de la cuisine moléculaire. Autre dossier brûlant à l’agenda, le remboursement des PGE contractés lors de la crise. « Sa célébrité et son soutien passé à Emmanuel Macron pourraient permettre à Thierry Marx de « by-passer » Bercy pour aller négocier directement avec Matignon, voire avec l’Élysée », susurre un syndicaliste. Les 35 000 adhérents de l’Umih l’espèrent.

Auteur

  • Benjamin d’Alguerre