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Fabien Roussel, Parti communiste français

À la une | publié le : 01.04.2022 |

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Fabien Roussel, Parti communiste français

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Salaires et pouvoir d’achat.

Le Smic comme salaire minimum dans toutes les branches. C’est ce que le candidat communiste entend « imposer par la loi » s’il s’installe à l’Élysée. Un Smic qui serait d’ailleurs porté à 1 500 euros nets (1 923 euros bruts). Fabien Roussel entend également réguler l’économie des plateformes (type Uber ou Deliveroo) en garantissant à leurs travailleurs « toutes les garanties inscrites dans le droit du travail et de la Sécurité sociale ». Le revenu universel, comme le défend par exemple Yannick Jadot avec son idée d’un « revenu citoyen » dès 18 ans, en revanche, c’est non. Pour le communiste, « c’est le travail universel qu’il faut garantir ». D’un autre côté, le candidat défend la mise en place d’« une allocation de 850 euros nets par mois » pour les étudiants. Une mesure dont il estime le coût maximal à 23 milliards d’euros financée pour partie par « une nouvelle cotisation sociale » et pour le reste sur les deniers de l’État.

Emploi.

Fabien Roussel président, la semaine des 32 heures « qu’importe le secteur d’activité » s’imposera. « Cette mesure restituera aux salariés les gains de productivité qu’ils réalisent. Elle permettra de travailler moins pour travailler mieux », explique le candidat qui promet par ailleurs « zéro jeune au chômage dès 2023 », grâce à l’incitation faite aux entreprises à réserver aux moins de 25 ans 10 % de leurs embauches et à la garantie d’un poste ou d’une formation assortie d’une allocation égale au salaire minimum par le service public de l’emploi. Quant au récent passé social, Fabien Roussel entend en faire table rase par la suppression des lois El Khomri, des ordonnances travail et de la réforme de l’assurance-chômage. Plans sociaux et licenciements en cours seraient immédiatement suspendus dès son entrée à l’Élysée.

Dialogue social.

Révolution dans les CSE, les salariés et leurs représentants se verraient dotés de droits nouveaux sur l’organisation du travail, sur la gestion et sur les orientations stratégiques de l’entreprise, notamment un droit de veto suspensif sur les projets de restructuration et de licenciements ainsi qu’un droit de préemption en cas de revente de l’entreprise pour favoriser sa reprise par les salariés sous forme de coopérative. Parallèlement, la présence des administrateurs salariés dans les conseils d’administration se verrait accrue.

Assurance-chômage.

Le candidat communiste souhaite abroger « immédiatement » cette réforme qui vise, selon lui, « à faire 3 milliards d’euros d’économie sur le dos des chômeurs ». Si le candidat communiste est élu, « les demandeuses et demandeurs d’emploi retrouveront leurs droits attaqués sous les précédents quinquennats, sur le délai d’ouverture des droits comme sur le niveau de l’allocation ».

Formation et apprentissage.

Important morceau du programme de Fabien Roussel, la création d’un « service public unifié de l’emploi et de la formation professionnelle » (par le biais d’une fusion de Pôle emploi, de l’Afpa et des Greta ?)

Retraites.

Pour les aînés, le candidat communiste compte la retraite à 60 ans (au lieu de 62 ans). Une pension à taux plein sera garantie pour une carrière complète, allant de 18 ans à 60 ans, avec prise en charge des cotisations pour les périodes de non-travail (chômage, formation, études, congé parental, maladie, invalidité).

« Le retour des jours heureux ! » Le député PCF du Nord et candidat à l’Élysée Fabien Roussel l’a promis à ses électeurs. Pour atteindre l’exploit, il propose « un pacte social, écologique et républicain » qui défend les fondamentaux du parti communiste : le social et la défense des travailleurs. Élu secrétaire national du PCF à l’automne 2018, cet ex-journaliste porte la couleur rouge après deux élections présidentielles qui ont vu le parti aligné derrière Jean-Luc Mélenchon… devenu depuis un concurrent.