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Idées

L’essentiel du management

Idées | Livres | publié le : 01.04.2021 |

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L’essentiel du management

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« Cultivez vos soft skills. Intelligence émotionnelle, communication, créativité… pour faire de vos intelligences une force ». Marie-Josée Couchaere, ESF, 22 euros.

Détermination. Résistance au stress. Débrouillardise. Sens de l’efficacité, de la responsabilité, de l’empathie, de l’écoute et de l’organisation. Flexibilité. Esprit d’équipe… La liste des « soft skills », qui renvoient à la capacité à collaborer et à communiquer, est longue. Salariés et employeurs ont bien conscience que ces « compétences douces » deviennent essentielles dans le monde du travail : selon une enquête Ipsos, 86 % des cadres pensent que des formations aux « soft skills » devraient leur être proposées au sein de l’entreprise. Une autre, commandée par Pôle emploi, révèle que 60 % des employeurs estiment les compétences comportementales plus importantes que les compétences techniques. Sachant que les « soft skills » deviennent aussi plus difficiles à maîtriser avec le développement du management transversal, des groupes de projet et du travail à distance, l’ouvrage propose au lecteur de l’aider à identifier et développer les compétences douces les plus utiles pour réussir professionnellement.

« Ce qu’un patron peut faire. Une sociologie politique des patronats ». Michel Offerlé, Gallimard, 15,99 euros.

De quelle manière les chefs d’entreprise contribuent-ils par leurs pratiques économiques et politiques à la pérennisation et à la transformation de nos sociétés ? Pour le comprendre, le sociologue Michel Offerlé s’est appuyé sur plusieurs centaines d’entretiens menés auprès de petits et de grands patrons. Il en ressort que, quelle que soit la taille de l’entreprise, les patrons se mêlent directement ou indirectement de politique : en créant du fait leur activité des externalités positives ou négatives qui impactent l’ensemble du corps social, ils deviennent des parties prenantes de la vie de la cité, à laquelle ils concourent également par le sponsoring ou le mécénat. Par ailleurs, ils votent, militent publiquement ou en coulisses pour défendre leurs intérêts. Les plus engagés dans la RSE imaginent d’autres manières de produire ou de diriger. Certains vont jusqu’à participer à la conquête et à l’exercice du pouvoir en y important des techniques managériales issues de l’entreprise. Autant de contributions apportées à la reproduction et à la transformation du capitalisme, dont les chefs d’entreprise demeurent persuadés qu’il sert tout autant leurs intérêts que ceux de l’humanité.