« Quand le baby-foot ne suffit plus », c’est avec ce clin d’œil que le coach Jean-Michel Philippon sous-titre son ouvrage consacré au désengagement. La volonté de tout contrôler en imposant des procédures et un reporting chronophage, la complexité organisationnelle contribuent à la démotivation. « Chacun s’attache plus à rendre des comptes sur l’exécution d’un travail que sur le travail bien fait. » Pour y remédier, les entreprises mettent en place des artifices « bien-être » insuffisants. Mieux vaudrait s’attaquer au fond du problème, à savoir l’organisation du travail en répondant aux besoins d’autonomie, de créativité, de solidarité des salariés, en remettant à plat les interactions entre les individus et leur écosystème afin de les optimiser. Vaste programme qui devra démarrer par la transformation du top management…

Jamais on a autant parlé de la nécessité d’instaurer de la confiance au sein des organisations, réputée engendrer un avantage concurrentiel en matière d’efficacité, d’efficience et de créativité. Mais la construire n’a rien d’évident. La répétition des injonctions « faites-moi confiance » ou « ayez confiance en vous » trahit une grande fragilité des managers et des organisations à engendrer la confiance. Ils tombent alors dans le « syndrome de Kaa », du nom de ce python fourbe qui manipule Mowgli dans le « Livre de la Jungle » mais finit par perdre sa confiance. Pour éviter cet écueil, les auteurs analysent le business model de la confiance et passent en revue les solutions opérationnelles qui favorisent son émergence. L’ouvrage se termine par les interviews d’une vingtaine de dirigeants qui évoquent la manière dont ils la mettent en œuvre dans leur entreprise.