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Les métiers des TIC ne sont pas si dynamiques

Actu | Repères | publié le : 01.12.2019 | Alain Roux

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Les métiers des TIC ne sont pas si dynamiques

Crédit photo Alain Roux

Le marché du travail dans le secteur des TIC est lui aussi bouleversé par les mutations technologiques. Depuis l’année 2000, la forte hausse dans le secteur des activités informatiques et des services d’information (+ 149 000 emplois) a été en grande partie contrebalancée par les baisses dans les télécommunications et dans la fabrication de produits informatiques (– 62 000 emplois dans les deux secteurs), indique l’Insee. En effet, dans les télécommunications, l’emploi salarié a fortement reculé (– 34 %). De même, l’emploi du secteur de la fabrication de produits informatiques a diminué (– 32 %), davantage même que l’industrie dans son ensemble (– 24 %). En fait, l’essor de certains métiers du numérique tient en grande partie à leur débordement au-delà des TIC. Les métiers de l’analyse de données et de la communication sont « ceux qui essaiment le plus » en dehors des secteurs de l’informatique et des télécommunications. C’est pourquoi certaines sous familles ont vu leurs effectifs au moins doubler entre 2009 et 2017 : chief digital officer, data scientist, UI/UX designer, manager de contrat, data analyst, géomaticien, responsable marketing de la DSI, expert en cybersécurité ou encore technicien fibre optique. À l’inverse, 90 % des métiers déclinants se situent dans l’infrastructure réseaux et dans les télécommunications, ainsi que dans le support informatique et dans les systèmes d’information. Ces postes concernent essentiellement des hommes (huit sur dix), non cadres (sept sur dix), au sein d’entreprises de 500 salariés ou plus (la moitié). En définitive, le marché représente 3 à 4 % de l’emploi total en France, soit près d’un million de personnes.

Auteur

  • Alain Roux