Depuis 2018, l’Argentine est en récession. L’inflation a atteint le chiffre record de 47,6 % et le chômage touche 9,1 % de la population active. Résultat : 32 % des Argentins sont désormais frappés par la pauvreté. Du jamais vu depuis la crise économique et sociale de 2001. « Que se vayan todos ! », criaient à l’époque les Argentins, qui descendirent en masse dans les rues, armés de casseroles, pour réclamer le départ de l’ensemble de la classe politique du pays. Pour faire face à la catastrophe actuelle, le Gouvernement de Mauricio Macri a conclu un accord avec le FMI, qui a accepté de débloquer 57 milliards de dollars sur trois ans en contrepartie d’une baisse drastique des dépenses de l’État. Élu en 2015 sur le slogan « pauvreté zéro », le président Macri mène depuis quatre ans une politique d’austérité. Sous son mandat, le Code du travail a été réformé d’une façon extrêmement libérale et l’âge de la retraite reculé à 70 ans pour les hommes ! La prochaine élection présidentielle se tiendra le 29 octobre prochain. Et Mauricio Macri, droit dans ses bottes, espère bien décrocher un deuxième mandat.
I. S.
Source : Diario de Noticias
La voiture du futur aura-t-elle encore besoin de bras pour sortir de l’usine ? Ce qui est certain, c’est que les méthodes de production dans l’industrie automobile sont en train d’évoluer à vitesse grand V. Fin mars, Volkswagen a annoncé s’être associé avec Amazon Web Services – une branche du géant américain spécialiste de l’informatique dématérialisée – afin d’améliorer ses process de fabrication, via l’intégration des données de l’ensemble de ses usines. Le groupe allemand souhaite également accélérer sa transition vers l’électrique, qui devrait entraîner la disparition de 5 000 à 7 000 postes d’ici 2023. Cette réduction d’effectifs, qui se fera, d’après la direction du groupe, par le non-remplacement des départs à la retraite, s’ajoute aux 20 000 suppressions de poste à l’horizon 2020, annoncé par Volkswagen dès 2016.
I. S.
