En moyenne, les entreprises cotées au CAC 40 comptent un tiers de leurs effectifs en France, soit près de 1,6 million de salariés sur un total d’environ 4,8 millions dans le monde entier. Elles pèsent ainsi environ 8 % de l’emploi salarié dans le privé (et davantage en considérant leurs relations avec les sous-traitants). Peugeot, Hermès et Safran sont les entreprises qui ont le plus d’attaches avec l’Hexagone, avec plus de 60 % de leurs effectifs en France, contre 8 % pour Danone et Arcelor Mittal. Selon des données présentées par 28 entreprises, elles comptent en moyenne 37 408 salariés fin 2017. Carrefour fait figure de principal employeur avec 115 000 salariés, malgré de récentes suppressions de postes.

Les grandes évolutions de l’économie française jouent sur les créations d’emplois des entreprises du CAC 40, en France, entre 2016 et 2017 : le déclin de l’industrie automobile (Michelin ou Peugeot), les performances du luxe (LVMH ou Hermès), et de la haute technologie (Safran).

Les emplois croissent en moyenne de 0,39 % (selon les « documents de référence » publiés par 22 entreprises sur ces deux dernières années), moins que l’augmentation globale de + 1,1 % de l’emploi salarié privé en 2017, selon l’Insee.

Nos calculs ne prennent pas en compte les éventuelles acquisitions ou cessions d’entreprises à l’intérieur des groupes.

Euronext a identifié 60 % de l’actionnariat du CAC 40, sur la base notamment des rapports annuels et des documents de référence des sociétés, dans un rapport de janvier 2018, mais le reste demeure inconnu. L’institution boursière de la zone euro observe, en France :

> la part montante des gestionnaires d’actifs : fin 2016, ils possèdent 350 Mds€ investis dans le CAC 40, à travers 15 000 fonds environ. Ils représentent plus du quart de l’actionnariat total du CAC 40 (208 Mds€ en 2012), soit environ 22 % de l’actionnariat total ;

> la concentration de l’actionnariat : les cinq principaux gestionnaires d’actifs identifiés dans le CAC 40 possèdent 7,1 % de l’actionnariat total, contre environ 5,1 % en 2012. Il s’agit d’Amundi, Blackrock, Capital Group, Natixis, et Vanguard ;

> la faible augmentation de l’actionnariat salarié : la part de l’actionnariat salarié est passée de 3,3 % en 2012 à 3,5 % en 2016, soit de 32 milliards à 47 milliards d’euros. Par ailleurs, l’actionnariat individuel apparaît stable sur la même période, à 5,3 %.

En milliards d’euros, le montant total de dividendes qui ont été versés aux actionnaires en 2018, selon La Lettre Vernimmen.net.