Le bilan 2017 de l’école de la deuxième chance confirme les bons taux d’insertion affichés par l’organisme, qui a accueilli 14 664 stagiaires dans 124 sites écoles. À la sortie, 12 % ont signé un contrat de formation en alternance, 24 % sont en formation (dont 87 % en diplômant ou qualifiant) et 30 % ont signé un contrat de travail (dont 23 % en CDI).

Depuis la mi-avril, Pôle emploi propose aux entreprises qui le souhaitent d’apparaître sur un nouveau service numérique, intitulé La Bonne alternance. Cette application recense les employeurs ayant recruté des apprentis au cours de ces dernières années pour inciter les jeunes qui le souhaitent à y effectuer une candidature spontanée. Les entreprises qui ne souhaitent pas y figurer peuvent également demander à ce que leur nom soit enlevé.

Lors de son audition par la Commission des affaires sociales en avril dernier, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a estimé qu’il faut donner « une vision, une visibilité et un plan stratégique de long terme à l’Afpa ». Chantier qui devrait être mis en œuvre en 2018 et qui devrait, selon la ministre, lui permettre de se recentrer sur « des missions de service public qui font sens. » Le déficit structurel de l’Afpa est de 100 millions par an.