Cécile Mathivet, directrice du Lab’Ho, Observatoire des hommes et des organisations du groupe Adecco.
Avec la robotisation, l’intelligence artificielle et l’automatisation, les individus auront besoin demain de mobiliser de nouvelles compétences, qui deviennent obsolètes en cinq ans, pour faire face aux évolutions de l’emploi. Pour 90 % des dirigeants, leurs activités seront impactées par les mutations technologiques qui s’accélèrent. Ce ne sont pas les emplois qui vont disparaître mais la façon de les exercer qui va être modifiée.
La polyvalence et l’autonomie deviennent de plus en plus importantes. Les manageurs recherchent des candidats capables d’évoluer dans des environnements mouvants. Mais, c’est la responsabilité des entreprises d’accompagner dans cette acquisition de nouvelles compétences.
Les individus vont devoir avoir la faculté de remettre en question les compétences qu’ils ont acquises dans leur parcours de formation initiale et en acquérir de nouvelles tout au long de leur vie professionnelle. Pour cela, ils doivent disposer de formations adaptées aux besoins des entreprises. Le mentoring et du partage d’expérience entre collaborateurs sont des leviers pertinents.