À côté des quelques grands cabinets représentant 70 % du chiffre d’affaires du secteur, il y a une myriade de cabinets indépendants. Ces chasseurs de têtes sont très agiles et plus intéressants financièrement. Si aujourd’hui, les entreprises ont davantage de choix, près de 1 500 établissements sont recensés, il est difficile de séparer le bon grain de l’ivraie.

Par le passé, les cabinets se disaient généralistes, capables de traiter toutes les demandes mais, pour prouver leur expertise, ils se targuent désormais d’être des multispécialistes. Ils ont intérêt à séduire les clients qui préfèrent avoir leur propre équipe de recrutement. Pour se démarquer, les cabinets font valoir l’aspect conseil du métier, et plus seulement celui du sourcing.

Avec l’arrivée des nouvelles technologies, beaucoup prédisaient que les cabinets seraient moins utiles. Finalement, elles se sont intégrées dans leurs pratiques. Pour dénicher les bons candidats, les mastodontes misent sur les solutions innovantes de recrutement prédictif, de matching affinitaires, d’évaluation des soft kills … Ils ne se contentent plus de leurs ressentis lors des entretiens.