Décidément les choses bougent au pays des supposément machos. Notre voisin ibérique peut en tout cas s’enorgueillir d’avoir vu plus d’un million de femmes (et d’hommes) descendre dans la rue, le 8 mars dernier, afin de participer à une immense grève féministe. Ce mouvement, suivi dans tout le pays, avait pour but de dénoncer les inégalités salariales, ainsi que les discriminations et violences liées au genre. Des associations féministes avaient également appelé les Espagnoles à ne pas participer aux tâches ménagères ce jour-là, afin de rappeler que la double journée de travail reste le quotidien de la plupart des femmes. Soutenue par les syndicats et approuvée par 82 % de la population, cette journée de mobilisation a été comparée au 15 M (15 mai 2011), date de la première manifestation massive du mouvement des Indignés. « Après le 15 M nous n’avons jamais cessé de parler politique. Et je crois qu’après ce 8 M, nous ne pourrons jamais arrêter de parler de féminisme », a ainsi estimé la députée Podemos Irene Montero.

Source : El Pais

Le parlement sud-coréen a réduit, le 27 février dernier, le temps de travail légal à 52 heures par semaine, contre 68 auparavant. Avec 2 069 heures de labeur par an, la Corée du Sud était, jusqu’à présent, le 3^e pays de l’OCDE, derrière le Mexique et le Costa Rica, où l’on travaillait le plus. En semaine… comme le week-end ! Si la nouvelle législation n’a pas banni le travail le samedi ni le dimanche, les 16 heures maximales réalisées le week-end seront désormais considérées comme des heures supplémentaires. Cette nouvelle législation vise officiellement à améliorer la qualité de vie des Sud-Coréens. Mais devrait aussi permettre de doper l’emploi, dans un contexte de faible croissance. Selon certaines études, le passage aux 52 heures pourrait entraîner la création de 600 000 à 700 000 postes.