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Vie des entreprises

Les entreprises high-tech « draguent » les filles

Vie des entreprises | JOURNAL DE LA FORMATION | publié le : 01.02.2001 | S.P.

Sexe faible et technologie ne font pas bon ménage. Preuve en est, les entreprises spécialisées dans l'électronique et l'électrotechnique peinent à attirer un public féminin. « En 1995, les femmes représentaient seulement 20 % de nos recrutements techniques, et 12 % en 1996 », constate ainsi Wilfried Dubois, DRH de Texas Instruments France. À leur décharge, les filles représentent en moyenne 23 % des effectifs d'une promo dans les filières d'ingénieurs ; et 10 % seulement à l'Esiee, école spécialisée dans l'électrotechnique et l'électronique.

Pénurie d'ingénieurs oblige, les jeunes filles intéressent pourtant au plus haut point les entreprises, qui redoublent d'efforts pour les séduire. IBM France communique à tout va sur ses métiers dès le lycée et le collège. Texas Instruments féminise depuis six ans déjà son équipe de recrutement. « Les étudiantes qui visitent un forum d'une grande école et qui ne sont, a priori, pas passionnées par nos métiers, n'iront pas spontanément vers un stand tenu par des hommes d'un âge canonique, ironise Wilfried Dubois. Aussi, je suis toujours accompagné de femmes ingénieurs pour parler de nos métiers. » Même cas de figure pour les entretiens de recrutement : « Si l'un des deux recruteurs est une femme qui a fait carrière dans l'entreprise, les candidates se disent qu'il y a une place pour elles. » Des initiatives qui s'avèrent payantes : Texas Instruments France comptait 24 % de femmes parmi ses 145 nouvelles recrues en 2000.

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  • S.P.