logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Actu

Presse étrangère

Actu | Ailleurs | publié le : 07.02.2018 |

Les revenus des patrons montrés du doigt

C’était le « Fat Cat Thursday », le 4 janvier dernier, dans toute l’Angleterre : un jour de fête un tantinet particulier, puisqu’il célèbre, non pas les chats, mais les gros bonnets de l’économie britannique et plus précisément les 100 plus grands patrons d’entreprises locales, qui en ce 4e jour de l’année, avaient déjà gagné l’équivalent du salaire médian des employés du pays. Si on ignore tout de la façon dont les patrons concernés ont fêté l’événement, on sait en revanche que les deux think tank à l’origine du « Fat Cat Thursday » ont accueilli favorablement le projet de loi du Gouvernement de Theresa May, qui prévoit d’obliger les grandes sociétés cotées en bourse à publier chaque année l’écart de rémunération entre leur directeur général et la paie moyenne des employés. Même si cette loi n’a pas encore été votée, sachez qu’au 4 janvier 2018, la rémunération moyenne des directeurs généraux des 100 entreprises de l’indice FTSE-100 de la Bourse de Londres avait déjà atteint 32 328 euros.

I.S.

Source : The Guardian

IG Metall appelle à la grève

Le puissant syndicat allemand de métallurgie IG Metall a lancé le 8 janvier dernier un appel massif à la grève. En jeu : une classique demande de hausse des salaires, avec une branche patronale qui propose une augmentation de 2 %, quand IG Metall attend 6 %. Et surtout une revendication liée au temps de travail, puisque les métallos allemands militent actuellement pour la mise en place d’une semaine de travail à 28 heures (pendant une durée maximale de 2 ans), assortie de primes pour tous les salariés ayant des enfants ou des parents à charge. « Plus d’argent pour ne rien faire ! Pas avec nous ! », a déjà rétorqué le président du patronat de l’industrie métallurgique. Le conflit s’annonce donc musclé et potentiellement risqué pour l’Allemagne, car IG Metall représente outre-Rhin près de 4 millions de salariés, dont la grève pourrait paralyser des secteurs entiers de l’industrie, tels que l’automobile, la sidérurgie ou l’électronique.

I.S.