Il ne fait pas bon être un Millenial en Italie. En effet, seuls 17 % des Italiens de moins de 25 ans ont aujourd’hui un emploi, contre 31 % des Français du même âge. Et le chômage continue de toucher près d’un jeune sur deux entre 25 et 29 ans. Si cette jeunesse constitue, pour Mario Draghi, président de la BCE, « le futur de nos démocraties », elle présente un handicap de taille en Italie : son faible poids démographique… et donc électoral. Dans ce pays où les moins de 35 ans en âge de voter ne représentent qu’un cinquième de la population, la plupart des mesures de soutien à l’emploi prises au cours des dernières années visent en priorité les plus de 50 ans, dont le taux d’emploi a augmenté de 10 points dans les dix dernières années. En 2019, il est prévu que l’âge légal de départ à la retraite passe à 67 ans en Italie. Ce qui n’augure rien de très bon pour l’entrée des jeunes, concurrencés par leurs parents, sur le marché du travail italien.

Source : Courrier International

En dépit d’un gouvernement paritaire dans sa composition et d’un Premier Ministre ouvertement féministe, le Canada est loin d’être un eldorado pour les femmes au travail. Selon un rapport du cabinet McKinsey, ces dernières accusent un écart salarial de 26 % par rapport aux hommes et sont surreprésentées dans les secteurs à bas salaires tels que l’hôtellerie et la restauration rapide. Dans ce pays où 95 % des PDG sont des hommes, on ne compte qu’une femme dirigeant une société cotée à la bourse de Toronto. Les femmes brillent également par leur absence totale au sein des conseils d’administration canadiens, probablement parce que ce pays ne s’est pas encore doté, comme la France via la loi Coppé-Zimmermann, d’un arsenal juridique imposant un quota d’administratrices. Face au tollé provoqué par la publication de l’étude réalisé par McKinsey, Justin Trudeau, le féministe, a promis d’introduire une loi sur l’égalité salariale en 2018…