Et de quatre. Depuis 2014, quatre plans sociaux ont fait fondre les effectifs de la branche eau de Veolia. Cette fois-ci, il s’agit de 572 suppressions de postes annoncées en juin, sur lesquelles la négociation avec les syndicats a commencé fin septembre. Depuis trente-trois ans dans l’entreprise, Dominique Poly, secrétaire général des syndicats CGT de Veolia eau ne décolère pas en constatant que les sureffectifs annoncés par la derection sont en grande partie dus à l’absence de gestion prévisionnelle des emplois et compétences. « La réorganisation en cours va permettre un retour à des services supports de proximité pour améliorer le contact avec la clientèle. C’est très bien, mais pourquoi en passer uniquement par des mesures d’âge et des départs volontaires ? Avec de la formation, une partie du personnel pourrait se repositionner sur les filières d’avenir. » Le premier syndicat de l’entreprise essaie de mobiliser en expliquant que les licenciements vont être facilités par les ordonnances Macron. Sans effet pour le moment.