Depuis le 5 avril, les entreprises britanniques de plus de 250 salariés ont obligation de rendre publiques les rémunérations de leurs employés, en fonction de leur genre. Le ministère de l’Éducation, première institution à se livrer à cet exercice de transparence, a fait état d’un écart salarial de 5,9 % au sein de ses troupes. Au détriment des femmes, of course.
À la mi-juillet, les États-Unis ont annoncé la création de 15 000 visas de travail temporaires supplémentaires. Cet appel du pied à l’immigration de courte durée vise à résoudre la pénurie de bras dans ce pays, qui peine à recruter, faute de chômeurs américains.
Le sauvetage de la banque Monte dei Paschi, qui sera renflouée par des fonds publics italiens, avec l’accord de la Commission européenne, sera lourd de conséquences au niveau social. D’ici à 2021, la plus vieille banque d’Europe, créée en 1472, a prévu de fermer 30 % de ses agences. Et de supprimer 5 500 emplois.
En chute constante depuis un an, le taux de chômage au Portugal a atteint son niveau le plus bas depuis décembre 2008. Si le pays ne compte plus que 9,4 % de chômeurs, la reprise du marché du travail n’a pas profité à la jeunesse lusophone. Un Portugais de moins de 25 ans sur quatre est toujours sans emploi.
