Sa nomination officielle par décret était attendue depuis le début de l’année. Yves Barou, 69 ans, s’est succédé à lui-même à la tête de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) dans un contexte tendu. En externe d’abord : alors que l’Afpa est devenu un établissement public en janvier dernier, les organismes privés de formation pourraient contester la nouvelle organisation devant la justice. La création de l’Épic inquiète en effet la Fédération de la formation professionnelle (FFP) du point de vue du respect des règles de la concurrence. Sur un deuxième front, le patron doit affronter la bronca des syndicats qui redoutent l’impact de la nouvelle organisation sur les conditions de travail des personnels de l’Afpa. Les représentants des salariés s’inquiètent aussi des incertitudes quant au financement de l’Agence et à l’évolution de son activité. Enfin, l’ancien DRH de Thales doit s’atteler à signer le contrat qui définit les relations entre l’Afpa et l’État. Pas une mince affaire…