Mauvaise pub pour Elon Musk, le PDG milliardaire de Tesla. Employé sur le site d’assemblage de Fremont, en Californie, José Moran a épinglé sur le réseau social Medium les conditions de travail chez le constructeur de voitures électriques. L’ouvrier dénonce les horaires de travail à rallonge (60 à 70 heures par semaine) et de multiples dangers pour la santé des salariés, relève le site Bloomberg. L’usine est réputée être l’une des plus innovantes du monde mais le manque d’ergonomie des machines provoquerait des blessures à répétition.
« Six de mes huit coéquipiers ont été arrêtés au même moment pour diverses pathologies liées au travail », assure José Moran. Peu d’entre eux oseraient se plaindre par crainte d’être mis à l’écart. Le tout pour un salaire peu attractif au regard du rayonnement mondial de Tesla : 17 à 21 dollars de l’heure, alors que la moyenne du secteur se situe autour de 25 dollars. Le constructeur a fabriqué 76 000 voitures en 2016 et prévoit d’en produire 500 000 par an d’ici à 2018.
Qui pour remplacer Londres dans le cœur des financiers ? N’en déplaise à Francfort ou Paris, le gagnant pourrait être Dublin. Selon une étude du site Indeed, le nombre de salariés du secteur bancaire à la recherche d’un job en Irlande aurait explosé après l’annonce du Brexit. Les requêtes de Britanniques intéressés par un poste de contrôleur de gestion à Dublin ont bondi de 55 %, rapporte The Independent. La demande est encore plus forte de la part des autres Européens expatriés outre-Manche. Inquiets de ne plus pouvoir travailler à Londres quand le divorce deviendra effectif, ils verraient l’île celtique comme une solution de repli. Les recherches de postes de directeur financier ont ainsi connu une hausse spectaculaire de 196 % depuis le référendum. Anglophone, disposant d’un marché du travail flexible et d’une fiscalité attractive, Dublin pourrait se rêver en nouvelle City.
