L’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) d’un côté, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et FO de l’autre ont signé deux accords relatifs au contrat de professionnalisation. Principales nouveautés : l’augmentation de la prise en charge par l’Opca de branche (Opcaim) de l’heure de formation, qui passe de 20 à 25 euros. Et la mise en œuvre du contrat de professionnalisation expérimental, issu de la loi travail, qui permet d’embaucher des publics éloignés de l’emploi, comme les chômeurs en situation de handicap ou ceux écartés pour inaptitude.
À peine le compte personnel d’activité lancé, l’Institut Montaigne propose de le remplacer par un « capital emploi formation ». Ce nouveau dispositif, permettant à chacun de choisir librement un prestataire, donnerait droit, en plus de la formation, à du conseil en évolution professionnelle, du coaching ou de l’aide à la recherche d’emploi et à la création d’entreprise. Il serait financé par une contribution patronale et un abondement lié aux ruptures professionnelles (licenciement, fin de CDD). Budget estimé : 11 milliards d’euros.
En 2017, la région présidée par Valérie Pécresse devrait financer 120 000 formations pour des chômeurs, contre 60 000 un an plus tôt. Autre objectif : 4 000 contrats d’apprentissage en plus, avec une priorité au public pré-bac, dont l’effectif a chuté de 18 % en six ans.
