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Idées

L’essentiel du management

Idées | Livres | publié le : 04.11.2016 |

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L’essentiel du management

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Guide de survie aux réunions, Sacha Lopez, David Lemesle, Marc Bourguignon. Éditions Pearson. 155 pages, 29 euros.

Que celui qui n’a jamais assisté à une réunion sans ordre du jour ni interminables débats passe son chemin. Pour tous les autres, ce « guide de survie » mérite le détour. En particulier les managers, à qui revient la lourde tâche de réunir leurs troupes à intervalles réguliers pour transmettre des informations, organiser le travail ou lancer des projets. Écrit sur le ton de l’humour et abondamment illustré par Marc Bourguignon, l’ouvrage n’en est pas moins sérieux sur le fond. Coécrit par deux consultants blogueurs, il fourmille d’astuces, de conseils et d’outils pour en finir avec la réunion soporifique et inefficace. Et en faire, à l’inverse, un intense moment de travail collaboratif et créatif. Ici, rien n’est laissé au hasard. Un exemple, l’organisation de l’espace. Faut-il opter pour le remake d’une salle de classe, la traditionnelle table ronde, les tables en U ? Et pourquoi ne pas plutôt laisser tout le monde debout pour rendre les participants plus actifs et favoriser les échanges ? Des questions pas si anodines…

La communication expliquée à mon patron, Laurent Sabbah. Éditions Johnson & Brownson. 334 pages, 18,50 euros.

« La communication expliquée à mon patron »… De par son titre, l’ouvrage paraissait prometteur. Car les dirigeants incapables de faire partager leurs projets ou leur vision n’ont rien d’une espèce menacée d’extinction. Hélas, le livre de Laurent Sabbah, consultant et ex-directeur de la communication interne du Club Med, ne tient pas du tout ses promesses. Il pèche d’abord dans sa construction. Écrit sous la forme d’un dialogue entre un dircom et… un poisson rouge, l’opus s’avère très peu pratique. mpossible de s’y repérer, d’y picorer une idée ou un conseil sans être obligé de s’asséner de longs passages. Et c’est bien là l’autre problème. Prétendument humoristique, l’ouvrage se révèle de très mauvais goût et d’une grande balourdise. Exemple, la longue description de Peggy, la directrice des relations… humiliantes, « qui a le chic pour se maquiller comme une voiture volée et possède le charisme d’un bigorneau ». Une noyade.