Professeur à l’ESCP Europe, Isaac Getz présente un choix de textes en faveur de ce qu’il appelle « l’entreprise libérée ». Et dont certains poids lourds, Airbus, Décathlon, Michelin…, se réclament. « La libération d’entreprise ne consiste pas en l’application d’une méthode ni en la mise en place d’un modèle, explique Isaac Getz ; l’homme est digne de confiance, chacun a des dons, les êtres humains préfèrent s’autodiriger plutôt qu’être dirigés. » Il propose un choix de textes de ceux qu’il nomme les « inspirateurs ». De Lao-tseu affirmant que « celui qui dirige doit se placer en dessous des autres » à Burns, apôtre du leadership transformationnel. Sa deuxième partie est consacrée aux leaders libérateurs tels Bill Gore, chez DuPont de Nemours, inventeur de l’organisation en treillage, ou Bob Koski Sun Hydraulics), soucieux de fournir un environnement épanouissant à ses salariés. On s’instruit à cette lecture, même si l’on peut trouver un peu floue cette notion.

Le consultant Jérôme Cazes apprend aux dirigeants à présenter leur entreprise sous un jour favorable en utilisant Internet à bon escient. Sa méthode est celle des cercles : « des minisites Internet confidentiels, réservés à des partenaires choisis et administrables très simplement par le dirigeant lui-même ». Premières recommandations pour une bonne présentation : oser l’écrit, jouer ses informations au « donnant-donnant », diversifier les formes en fonction des interlocuteurs. L’auteur met l’accent sur le bon timing et l’impératif de réactualiser en permanence son discours, insiste sur l’importance de l’implication du dirigeant lui-même dans l’exercice, analyse ce qui peut se dire au moment des comptes, étudie les différents publics : salariés, actionnaires, banquiers… Sans oublier la presse. Soigner sa présentation, rappelle l’auteur, est un excellent investissement, une façon, à l’égard des partenaires de l’entreprise, « de demander et souvent d’obtenir leur confiance ».