Une bonne nouvelle pour l’emploi en Écosse ? Depuis 2008, le nombre d’indépendants a crû de 300 000 personnes, selon une étude de la banque nationale écossaise, reprise par la BBC. L’entrepreneuriat y serait-il en vogue ? Si cette tendance traduit un regain de dynamisme économique et permet de revenir à des niveaux d’emploi d’avant-crise, la Royal Bank of Scotland met aussi en évidence un autre mouvement. Alors que le nombre de free-lances a augmenté de 11 % en huit ans, les embauches en contrat classique ont, elles, stagné (+ 0,2 %), suggérant que les entreprises préfèrent recourir à des indépendants plutôt qu’à des salariés. Selon l’économiste Sebastian Burnside, le secteur de la construction ainsi que les services financiers font de plus en plus appel à cette main-d’œuvre flexible. Laquelle accepte, qui plus est, volontiers le temps partiel : ces « nouveaux indépendants », souvent seniors, souhaitent travailler à mi-temps pour compléter leur retraite.

Non, c’est non ! Après des pourparlers infructueux, le syndicat local de l’usine Volkswagen de Bratislava appelle à manifester le 13 septembre, rapporte l’agence de presse slovaque Tasr. Un rassemblement pour dénoncer la politique de recrutement du constructeur, qu’il juge discriminatoire. Ce qui passe mal ? Le bonus de 500 euros ainsi que le transport gratuit pendant six mois, réservés aux nouveaux employés. Le président du syndicat des travailleurs de la métallurgie (Oz Kovo) Zoroslav Smolinsky craint une dégradation du climat social. De son côté, Volkswagen estime que le « cadeau » d’arrivée n’en est pas vraiment un. Et que chacun, dans l’entreprise, a droit à des avantages selon qu’il est jeune ou plus âgé. « Notre programme social est flexible, et régulièrement adapté aux employés », se défend la direction.