« Les jeunes diplômés du supérieur ayant séjourné à l’étranger au cours de leur dernier cursus se trouvent, en 2013, dans une situation professionnelle nettement plus favorable que ceux qui ne sont pas partis », constate le Cereq. Un effet qui n’est pas lié au séjour mais aux caractéristiques des jeunes (origine sociale, diplôme, filière…).
« En favorisant des entreprises qui ne sont pas nécessairement les plus innovantes, la corruption réduit l’aiguillon concurrentiel », indique Bercy. Or la France a du retard en la matière. La proportion d’appels d’offres n’ayant entraîné la réponse que d’un seul contractant, indicateur révélateur, atteint 14 % en France en 2013. Contre 11 % en Allemagne et 4 % au Royaume-Uni.
En 2013, en France, 418 100 équivalents temps plein étaient mobilisés pour la recherche, dont 60 % en entreprise, selon le ministère de la Recherche. Un taux comparable à celui des Pays-Bas ou du Danemark (59 %). Loin derrière la Corée du Sud (78 %) mais devant l’Italie (37 %) ou le Royaume-Uni (36 %).
La Banque de France s’est penchée sur l’effet des exportations chinoises sur l’emploi en France. Résultat attendu : « L’emploi local est négativement affecté au sein du secteur manufacturier et au-delà. » Un emploi industriel détruit, c’est 1,5 emploi supplémentaire détruit au niveau local.