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Carine Chevrier : “Nous laisserons aux entreprises le temps de s’approprier la loi”

Dossier | publié le : 03.09.2016 | A.-C. G., M. J.

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Carine Chevrier : “Nous laisserons aux entreprises le temps de s’approprier la loi”

Crédit photo A.-C. G., M. J.

Où en est le déploiement du compte personnel de formation (CPF) ?

L’année 2016 est vraiment celle de la mise en place. Les comptes de tous les actifs sont aujourd’hui alimentés ; 10 780 certifications uniques sont éligibles et plus de 444 192 dossiers ont été validés. Les demandeurs d’emploi en représentent le plus grand nombre, mais les salariés s’emparent aussi du dispositif avec 120 046 formations validées via le CPF. Nous devons encore faire davantage connaître ce dispositif et avons un gros travail à fournir auprès des DRH, en particulier sur l’articulation entre le plan de formation et ce nouveau droit du salarié. Ce travail doit aussi être conduit avec les branches et le patronat.

Quelle attention portez-vous aux nouvelles obligations tel l’entretien professionnel ?

L’entretien professionnel est pleinement applicable depuis mars. Ce n’est pas le premier dispositif que nous contrôlerons en 2016. Nous laisserons aux entreprises le temps de s’approprier la loi. Nous travaillerons plus sur le contrôle de la gouvernance, la bonne affectation des financements dédiés au compte personnel de formation. La DGEFP agit dans une logique d’incitation des acteurs, pas de contrôle.

Quels sont les prochains enjeux ?

Le premier est de faire connaître le conseil en évolution professionnelle qui aidera les salariés à être acteurs de leur employabilité. Nous devons aussi travailler sur la simplification et l’homogénéité des procédures d’achat de formation. Un autre enjeu concerne la chaîne financière et la trésorerie des organismes de formation. Le système actuel leur fait porter trop de risques financiers. Nous devons trouver le moyen de ne pas les mettre dans des situations financières complexes.

Auteur

  • A.-C. G., M. J.