logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Décodages

Un diplôme infalsifiable

Décodages | publié le : 03.03.2016 | M. J.

Image

Un diplôme infalsifiable

Crédit photo M. J.

L’École supérieure d’ingénieurs Léonard-de-Vinci va utiliser la technologie de la monnaie virtuelle Bitcoin pour certifier ses diplômes.

Une première en France. En avril, l’École supérieure d’ingénieurs Léonard-de-Vinci (Esilv) va certifier ses diplômes sur une blockchain. Une technologie qui a permis la mise en œuvre et l’essor de la monnaie virtuelle Bitcoin. Une plateforme inviolable, décentralisée et basée sur la confiance des utilisateurs. Le principe est simple : l’Esilv numérise les diplômes des étudiants puis les « hache » via un logiciel afin de créer « une empreinte numérique faite d’une suite de chiffres », explique Cyril Grunspan, responsable de l’ingénierie financière à l’Esilv, à l’origine du projet. Cette empreinte est ensuite enregistrée dans une blockchain, un immense registre où l’on peut écrire mais rien effacer. Tout y est donc traçable. Cette opération génère un identifiant unique. L’intérêt : lorsqu’un étudiant souhaite postuler à un emploi, il peut envoyer une copie de son diplôme avec son numéro d’empreinte. L’employeur peut alors vérifier que les deux concordent en « hachant » à son tour le document.

Pour vérifier que c’est bien l’école, et elle seule, qui a enregistré le document, il suffit au recruteur de rentrer l’identifiant blockchain dans un moteur de recherche dédié. Cette manière d’opérer a un gros avantage : un coût minime car la technologie est en open source. Au-delà de certifier des documents, l’outil pourrait se répandre dans le champ de l’entreprise. En sécurisant la transmission d’informations, il pourrait s’adapter à la gestion des bulletins de paie ou des données sociales dématérialisées.

Auteur

  • M. J.