Ils seraient près de 1 million d’anciens ! Avec, parmi eux, des ministres, tel Stéphane Le Foll, ou des chefs d’entreprise, comme Michel Combes. Sur LinkedIn, les ex-étudiants du Conservatoire national des arts et métiers représentent même la deuxième communauté, avec 66 000 professionnels inscrits, dont 4 000 DRH. Une force de frappe que l’institution a longtemps négligée et qu’elle entend désormais organiser.

Deux ans de négociation avec la trentaine d’associations d’anciens existantes mais peu actives ont été nécessaires pour bâtir Cnam Alumni, un bouquet de services à destination des diplômés. « Nos anciens nous adressent des demandes d’accompagnement professionnel de plus en plus explicites, justifie Yassir Hammoud, délégué général de la Fondation du Cnam, qui fait office de chef de projet. Cnam Alumni doit devenir un réseau de solidarité. » Pour l’établissement, il s’agit aussi de trouver de nouvelles sources de financement. En récupérant de la taxe d’apprentissage, en développant l’appel aux dons, mais aussi en allant chercher de nouveaux prescripteurs pour son offre de formation continue.