« Les jeunes sont-ils sacrifiés par la protection sociale » C’est à cette délicate question que tente de répondre France Stratégie dans une étude instructive parue en janvier. Au cours de leurs travaux, les auteurs ont notamment observé l’évolution, entre 1979 et 2011, des taux de prélèvements pour le financement de la protection sociale. Ils ont ainsi rapporté ce que les individus paient à l’ensemble de leurs revenus : ceux du travail (cotisations patronales incluses), ceux du capital et les transferts sociaux. Verdict ?

Le taux de prélèvements des 60 ans et plus a doublé, passant de 9 à 19 %. Celui des 25-59 ans grimpe aussi, pour atteindre 37 % (contre 27 % en 1979). Celui des moins de 25 ans, lui, reste stable : ils consacrent 30 % de leurs revenus au financement de la protection sociale, contre 27 % trente ans plus tôt.

C’est la part de leurs revenus que les 60 ans et plus consacrent au financement de la protection sociale.

Source : France Stratégie, 2016.