Randstad publie une étude internationale sur l’utilisation des réseaux sociaux pour chercher du travail. Comment se positionne la France ?

Le résultat est en demi-teinte. La bonne nouvelle, c’est qu’un Français sur trois recherche du travail sur les réseaux sociaux en complément des autres canaux. Et l’étude révèle que Facebook arrive alors en première position. La mauvaise, c’est que la France reste malgré tout à la traîne des pays européens. Sans doute car nous n’aimons pas mélanger vie privée et vie professionnelle sur un même réseau social.

Quelle analyse en tirer ?

D’abord, que nos compatriotes savent adapter le côté « bouche à oreille » des réseaux sociaux pour chercher du travail. Et que cela ne concerne plus seulement les cadres qui ont pris l’habitude d’aller sur LinkedIn ou Viadeo. Maintenant, la difficulté pour les recruteurs va consister à repérer des candidats sur Facebook.

C’est d’autant plus nécessaire que les sites d’entreprises sont, eux, de moins en moins fréquentés.

S’agit-il d’une vraie évolution pour les DRH ?

Oui. Dans les secteurs qui manquent de main-d’œuvre spécialisée, par exemple le bâtiment, il n’est pas facile de trouver de bons profils présents sur Facebook à titre personnel, mais pas sur LinkedIn ou Viadeo. Il faut que les DRH comprennent la culture des réseaux sociaux et trouvent les moyens de repérer ces talents.