On connaissait les massages en entreprise, la méditation ou la distribution de paniers de fruits pour améliorer le bien-être des travailleurs. Voici venu le jus d’oranges pressées. À Paris, une start-up occupe ce petit créneau, encore balbutiant : L’Orangerie de Paris. Une offre lancée l’an dernier, qui a déjà séduit Ubisoft, Meetic, Vente-privee.com, la Banque Palatine, la Société générale, Free ou le siège de Bouygues. Le principe ? Installer dans les locaux des entreprises des distributeurs automatiques fournissant du jus d’oranges fraîchement pressées comme à la maison. Des « primeurs » vêtus d’un tablier aux couleurs de la start-up visitent les clients pour nettoyer les machines et les alimenter en fruits.

« On se glisse dans cette tendance bien-être et santé en entreprise. Nous apportons un service supplémentaire, à côté de la machine à café », assure Jean-Baptiste Bisman, cofondateur de L’Orangerie de Paris. La TPE de huit salariés, que Sodexo a déjà repérée et référencée, compte un concurrent tricolore : « François, le roi du jus d’orange ». Plutôt que de développer son concept dans les grandes villes françaises, la jeune pousse a l’ambition de conquérir le monde et ses métropoles. En s’appuyant sur l’histoire de l’Orangerie de Versailles, créée pour offrir au Roi-Soleil du jus frais toute l’année.